Je fais quoi ?
En ce moment j’ai plusieurs choix à faire. Beaucoup de travail aussi, c’est pour cela que mes billets sont (et seront) plutôt courts (sauf celui là!) et irréguliers, jusqu’à la fin de l’année en tout cas. [mode: mylife] Je m’accorde donc un billet pour vous expliquer un peu tout ça, c’est mon blog après tout ^_^
- Beaucoup de travail :
Mon entreprise est en dormance depuis cet été. La faute à un rythme très soutenu depuis ma rentrée à la licence pro “Création pour le Web” à Arles. En plus des cours sur la création de site Internet, en plus des projets qui en découlent (1 WebGallery en PHP, 1 gros projet pour une assoce via un CMS, 1 site en xHTML / CSS, + 2-3 maquettes), en plus des trajets Marseille – Arles quotidien, j’ai un mémoire de fin d’étude sur la “stratégie communautaire en eCommerce” en voie de finalisation (à remettre pour lundi prochain + soutenance orale à préparer pour le 15) ce qui me prend un temps fou. C’est ultra important, car ça valide quand même mes 4 dernières années d’étude, histoire de pas avoir ciré les bancs de l’école pour rien ! Bref pas eu le temps de relancer les ventes sur eBay comme je l’avais initialement prévu, mais bon on peut pas tout faire non plus (j’ai cru, mais en fait je confirme : c’est pas possible^^)
- Des choix à faire :
Je me demande même si je ne ferais pas mieux de tout simplement fermer ma boite ? Car en France, même sans CA, le fisc ne t’oublie pas et tu passes à la caisse quoi qu’il se passe (cotisations sociales…). Si je bosse pas à temps pleins sur la vente en ligne, ce n’est pas intéressant financièrement de garder une société. En plus, au 1er janvier, le statut d’auto-entrepreneur arrive, ce qui simplifiera énormément les choses pour ceux qui travaillent sur Internet, sans forcément faire que ça (vendre sur Internet) toute la journée. C’est assez avantageux dans mon système de Dropshipping, car il y a une franchise de TVA, et comme je ne m’occupe pas de la livraison, j’ai des charges très réduites, donc très peu de TVA à récupérer. Par contre, pas de TVA à reverser à l’Etat, ce qui me fait donc une augmentation de 19.6 % de ma marge ! En fait, j’ai plusieurs idées de business à lancer –autre que la vente à distance- et je me demande si je ne vais pas tenter autre chose que le dropshipping durant ces prochains mois.
J’ai validé le modèle, en me mettant à fond je pourrais gagner ma vie en travaillant de cette manière là. Surtout que je commence à bien connaitre la création de site Internet, donc eBay + site eCommerce + dropshipping = $. Mais est ce que c’est ce qui m’intéresse le plus ? C’est la question que je me pose… la vente en ligne a quand même beaucoup de contraintes (à commencer par les clients). Bon, tous les métiers ont des contraintes, mais certains moins que d’autres ! A vrai dire, j’hésite encore un peu à fermer ma société, mais là c’est plus mon ego qui parle : j’aurais aimé que ma première boite soit un succès financier, en même temps ce n’était pas l’objectif premier puisque je l’ai surtout créé pour apprendre. De ce côté là, c’est une réussite, mais maintenant que faire ? Si je ne n’investis pas 100 % de mon temps dans la vente en ligne, ça ne sert à rien de garder une entreprise…
En fait je commence à avoir quelques notions en référencement, un domaine qui me passionne de plus en plus, et je crois qu’il y a des opportunités vraiment intéressantes à saisir dès maintenant dans l’affiliation marketing. Je n’oublies pas non plus mes idées liées à l’activité d’infopreneur, ce qui peut toutefois se rejoindre avec l’affiliation. Mais mon petit rêve perso n’a pas changé -vivre de la monétisation de l’audience de mes sites- et les rêves c’est fait pour être réalisé, sinon c’est pas marrant
C’est pour ça que je travaillerais bien sur de nouveaux projets, ayant quelques idées de concepts de sites web plutôt innovants, j’aimerais beaucoup pouvoir les concrétiser… mais il faut donc pour cela faire des choix, et trouver des associés (j’en reviens au point de départ, on peut pas tout faire !)
Sinon, le projet qui me motive à travailler sans relâche depuis plusieurs mois (j’exagère à peine) c’est un départ à l’étranger pour peaufiner mon anglais. Destination pas encore définie complètement, mais l’Australie tient la corde (qui a dit que c’était pour le kitesurf ? ). A ce moment là, plus question d’avoir une société en France, mais plutôt une offshore, histoire de pouvoir la gérer à distance plus facilement. Ben oui, les paradis fiscaux, au delà de l’intérêt financier, sont faits pour des sociétés qui sont gérés à distance, et comme j’ai vraiment envie de voyager ces prochaines années, je me demande si ça ne serait pas la meilleure solution. A voir si légalement c’est faisable, selon le pays de destination.
Bref l’objectif numéro 1 : finir le mémoire, finir les cours en ayant appris un max de choses (et c’est bien parti, la fin est pour mars), et d’ici là créer une (ou plusieurs) activité rémunératrice pour ne pas partir trop à l’arrache (même si au final, partir à l’arrache ne me dérange pas vraiment non plus)
Voilà pour le billet prospective, j’ai hâte de voir ce que j’aurai réalisé d’ici mi 2009
Sympa l’article.
Par contre je trouve que tu vas un peu trop vite quand tu parles déjà de société offshore & co… Mais après il est vrai que je n’y connais pas grand chose du tout!
Enfin comme tu le dis d’abord les études et après tu verras bien
Merci Maxio
C’est vrai que je vais souvent un peu vite dans mes idées, mais ce billet est aussi là pour refléter mes envies du moment, ça sera marrant à relire d’ici quelques mois pour voir ce qui s’est réellement passé !
Concernant l’offshore, je commence à être bien renseigné, et c’est environ 10 fois plus simple et 10 fois moins cher que de créer sa boite en France Par contre ça ne s’adresse pas à tout le monde, si tu vis et travailles en France c’est loin d’être une bonne solution… (et puis c’est alors clairement considéré comme de l’évasion fiscale, et j’ai pas vraiment envie de bosser dans l’illégalité!)
Mais si tu souhaites voyager et ne pas rester plus d’1an au même endroit ça devient tout de suite très intéressant !
Mais ça fera l’objet d’un prochain billet…
Enfin toussa ce ne sont que des suppositions, car si j’ai un beau projet de site web avec des associés motivés (appel inside^^) ça repoussera certainement mon départ à l’étranger
En commençant à lire j’ai cru que tu avais été atteint par le syndrome « Presse Citron »…
Sans fermer ta société tu peux la mettre en veille. C’est une possibilité qui te permet de garder la structure juridique sans les contraintes de fiscalité. Le statut d’auto-entrepreneur est une bonne chose. Pour l’offshore dont je suis assez partisan faut bien mesurer le pour et le contre suivant ton marché. Tu peux garder ton entreprise en France et la gérer à distance.
Anto, si tu as une SARL et que tu paies des charges sociales même en période d’inactivité, c’est que tu as maladroitement choisi la formule. Ou alors c’est une EURL et effectivement tu ne pouvais pas faire autrement. Toutefois, depuis le 1er janvier 2008, il est possible – et je crois que ça l’est aussi pour les EURL – de ne payer de charges qu’en fonction des revenus réels. Mais ça ne résout que partiellement le problème, car il y a toujours un forfait minimum à payer.
Donc oui effectivement, le statut d’auto-entrepreneur peut être une solution, à condition de ne pas dépasser un certain niveau d’ambitions (que j’estime à environ 2.000 euros de revenu mensuel net avant impôt).
Précisément, j’ai récemment écrit un billet sur le statut d’auto-entrepreneur :
http://www.jeanlancon.net/2008/11/27/creation-dentreprise-ce-qui-change-au-1er-janvier-2009/
@Julie: Je prendrais pas de pause, et je n’ai pas le même rythme de parution que P-S de toute façon, et puis il n’a pas tenu longtemps
@Eric: Je ne me suis pas encore renseigné sur la possibilité de mettre en veille ma société mais c’est vrai que ça pourrait être une solution intéressante : mise en veille, début d’activité en auto-entrepreneur, et si dépassement du seuil d’ici quelques mois remise en route de l’EURL – Je vais voir ça de plus près, merci pour la suggestion
@Jean: Je suis en EURL, j’ai réussi à « négocier » 45 euros / semestre de cotisations RSI, après de multiples lettres et coup de téléphone pour déclarer… que je ne me versais aucun salaire en 2008! Sinon, c’était minimum 400 euros / semestre, et encore grâce à l’ACCRE, sinon c’est + 1000 euros… ce sont effectivement des forfaits. Mais sans activité à temps pleins il n’est de toute façon pas souhaitable de la garder (frais bancaires, temps perdu sur l’administratif, etc…)
J’ai lu avec intérêt ton billet sur le statut auto-entrepreneur, on en avait discuté d’ailleurs ici même, et après réflexion vu ma situation actuelle, ma manière de travailler en dropshipping, et les nouvelles pistes que je veux explorer, cela semble vraiment mieux répondre à mes besoins. Je suis en période d’apprentissage et je cherche avant tout à progresser sur des domaines précis (et donc tenter des business un peu différents) du coup la souplesse du nouveau statut me parait plus attractive que de continuer en EURL, pour le début en tout cas
Pas de twitter pour te follow ?
Non pas encore par manque de temps, mais je viens d’envoyer le mémoire ce matin ce qui risque de me dégager un peu de temps, vu que j’y pense depuis quelques mois je crois que c’est la bonne occaz !
Hé hé hé, je te souhaite bon courage pour réaliser tes rèves et pour ton blog
C’est marrant cette phrase sur ta page « a propos »:
Vivre de la monétisation de l’audience de mes sites, c’est mon petit rêve perso…
C’était a peu pres la phrase d’accroche de mon blog V1
( qui vient de passer V2 depuis que je vis que du net )
Merci pour tes encouragements ! J’espère suivre la même voie que toi
Je lis toujours tes billets avec grand intérêt… et ça donne des idées
moi je vous trouve génial, félicitation!!
Bjr, je tombe sur votre blog ; j’avais un projet de vente en ligne, et j’ai appris ce matin que cela n’était pas possible sous statut d’auto entrepreneur, est ce vrai ? Je suis un peu assommée de cette nouvelle car le statut d’auto entrepreneur était très bien pour moi.